La cabale : ça y est le mot est lâché ……… encore une fois, je crois qu’en 18 mois je l’aurai entendu trop souvent pour ne pas être interpellée …………
Le pire serait de donner du pouvoir sur soi à des personnes qui n’en n’ont qu’ensembles. J’ai trouvé ce sonnet de Corneille, je vous le livre :
En vain contre le Cid un ministre se ligue,
Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue ;
L’Académie en corps a beau le censurer,
Le public révolté s’obstine à l’admirer.
Contre ce style de principe, s’oppose la bêtise de croire en son pouvoir, et l’intelligence de se dire qu’il faut mourir un jour.
Afin de faire le décompte, comme les mots content plus que les chiffres en matière de cabale, j’égraine l’alphabet au gré de mes humeurs espérant que mes lecteurs tantôt m’admirent ou me déchirent les aillons qu’ils m’ont encore laissés sur la paillasse meurtrie par tant d’années de galères pour préserver des lieux de vies où l’on respecte encore le villageois citoyen et où la parole donnée pour la Paix a encore du sens.
La dernière que j’ai su, m’a fait sourire. En arriver à détruire pour détruire n’amène rien de bon. Je me suis mis donc en mode boule, tel le hérisson, au fond d’un terrier et j’attends la pluie seul moment de liberté quand les autres sont à l’abris pour ne pas les piquer.
J’ai la chance de vous écrire, car de tels procédés pourraient sans aucun doute me déranger. Une vie de famille, une éducation dans l’amour et la l’amour pour la vie est sans aucun doute ce qui me sauve aujourd’hui.
Mais la leçon est grave, car elle sévit tous les jours et nuit comme jour s’active à détruire. La théorie du complot qui fait tant sourire peut rendre fou tout être qui respire. Malgré la pollution, j’aime encore et j’aspire tout cet air merveilleux que me laisse les autres et je les remercie d’être si peu gourmand, leur papilles exquisent les rendant tatillons et du coup laisse aux pauvres des pelures garnies qui une fois dans la soupe comble tout appétit.